Pratique assez récente, créée au milieu des années 1990 par le psychothérapeute Howard Clinebell (1996) qui en posa les premiers fondements, cette séquence d’immersion en environnement naturel n’est qu’un retour aux sources de ce que l’humain, en tant qu’être vivant connecté à son environnement, était il y a encore 150 ans.

Un double effet de bienfaits physiologiques et psychologiques est ici recherché.

La période post seconde guerre mondiale, l’élan consumériste et novateur qu’elle entraîna au fil des années, avec l’aliénation des personnes dans des formats sociétaux et professionnels un peu simplifiés tels que le « Metro-Boulot-Dodo », et la contrepartie travail-salaire qui en résulta, conduisit certaines personnes à la mise entre parenthèses de leur vie privée et de leur équilibre personnel.

Au fil des années, une nouvelle pathologie qui ne commence que récemment à être étudiée pour tous les dégâts qu’elle inflige sur les corps et les esprits des individus : le stress, et sa cohorte d’engeances néfastes pour l’organisme : dépression, burn-out, épuisement, perte de repères et du sens à la vie, divorces, maltraitances, et j’en passe, naquit.

Face aux agendas sans cesse plus encombrés des salariés, certains psychologues, psychothérapeutes spécialisés dans le soutien individuel aux personnes, plutôt que de mobiliser leurs patients en cabinet, décidèrent de consulter dans des parcs ou espaces extérieurs.

C’est ce que fit le psychothérapeute Clay Cockrell, à l’origine de l’invention de la pratique dite de la Walk & Talk Therapy dans Central Park pour ses clients alentour, pressés par le temps qui leur faisait défaut. L’idée étant de varier le rythme de la marche durant la consultation, plutôt que de rester assis dans un environnement confiné.

En parallèle de ce type de séquences de thérapie cognitive, d’autres formats virent le jour avant et après les années 2000 utilisant la Nature, ses végétaux et animaux comme accompagnants thérapeutiques : la Wilderness therapy, l’Outdoor Therapy, l’Hortithérapie, Le Shinrin Yoku, la Ronronthérapie ou l’Equithérapie virent le jour, et encore plus ancienne, liée à l’Art Contemporain, la pratique du Land Art (1967), connectée aux éléments extérieurs, servie d’initiatrice à l’Art comme pratique Thérapeutique !

Pour ma part, l’Ecothérapie m’offre des perspectives de solutions vivantes lorsque j’accompagne un patient en forêt afin de l’aider à résoudre ses problématiques. Rien n’est figé, tout est en mouvement, comme le principe même de la Vie !

Quoi de mieux que de se sentir épaulé(e) par deux praticiens en même temps : par Dame Nature et moi-même ! ;-)

Le but de l’Ecothérapie est avant tout de permettre à la personne qui choisit ce type de pratique de pouvoir s’immerger dans un environnement naturel afin de bénéficier de l’appui de la faune, de la flore et de la végétation s’y trouvant, et de celui du praticien l’accompagnant.

La Nature saura faire écho aux problématiques de la personne, tôt ou tard durant la séance, et l’individu rentrera en résonance instinctivement avec elle.

Les thématiques et pensées abordées par l’individu vont rentrer en résonance, à un moment donné, avec un élément de la Nature qui se trouve à proximité : un rayon de soleil traversant la canopée pourra signifier que le projet évoqué va trouver une issue favorable, un rocher dans l’ombre évoquera l’état d’esprit de la personne sur son ouverture à autrui, un couple d’oiseaux se bécotant, l’image d’un couple heureux et amoureux, une souche d’arbre abattu évoquera un deuil ou une perte, ou en s’approchant de plus près révélera toute la vie qu’elle recèle et suggérera un nouveau départ plein de vie et de promesses…

Dans tous les cas, plus la Nature sera variée et abondante durant le parcours de la séance, plus les possibilités qu’elle surgisse en miroir vis-à-vis des sujets évoqués par la personne seront importantes.

Ces harmonisations émotionnelles et psychiques, tout au long du parcours, apportent inéluctablement des prises de conscience et des éclaircissements pour la personne, qui lui faciliteront, ainsi, ses futures prises de décisions et lui permettront d’avancer sur le chemin à venir.

D’une durée allant d’une à deux heures souvent, la personne va évoluer avec l’aide de l’écothérapeute, dans la mise en place de nouvelles perspectives d’évolution ou de solution vis-à-vis d’une problématique.

La discussion pourra être alimentée par des invitations à l’interaction ou à l’observation avec l’environnement immédiat.

Durant la séance, 3 types d’approches avec la Nature pourront être proposées par l’écothérapeute suivant le sujet initial à traiter, ses intentions et sa propre sensibilité.

L’apprentissage / la découverte

La Nature nous enseigne tout ce dont nous avons besoin pour nous épanouir.

Pendant des siècles, elle fut à la fois notre foyer et notre garde-manger.

Il suffit de savoir l’observer attentivement pour mieux comprendre qui l’on est et où l’on va.

L’effet miroir

…de nos pensées et de nos émotions…à travers les éléments constitutifs de l’environnement qui nous entoure durant la séance. La Nature est vivante et nous raconte qui nous sommes, ce que l’on fait de notre Vie.

Toute la symbolique qu’elle peut véhiculer nous renvoie à nos émotions et à nos pensées intérieures…

La sensorialité

La Nature est notre baromètre émotionnel. Elle nous rapproche de notre instinct, de nos sens, qui durant des siècles nous ont permis de vivre en milieu hostile. L’effet de la vie citadine, nous a peu à peu éloigné de tout cela.

Nos émotions vont s’apaiser d’elles-mêmes au contact de Dame Nature et s’harmoniser enfin grâce à son rôle de régulateur émotionnel.

L’Ecothérapie reste un mouvement assez récent impulsé par les psychologues désireux de proposer un nouveau format à leurs patients ou souhaitant changer simplement de cadre de consultation.

Pratiquant déjà l’introspection en Nature, y accompagnant des patients pour mes séances de coaching où l’interaction environnementale apportait un vrai plus au format classique d’une consultation en face à face, derrière un bureau ; embrasser cette pratique n’est qu’une suite logique dans ma pratique de thérapeute cognitif et comportemental.

Me former auprès de psychologues cliniciens et docteurs en psychologie, afin de bénéficier de nouvelles théories et d’inclure de nouveaux outils dans ma pratique fut une suite logique pour amener davantage de structure dans mes séances.

Nous sommes deux durant les séances, à accompagner le patient dans sa démarche vers un mieux-être : Dame Nature et moi-même.

Ensemble, nous intervenons sur l’Etre global, tendant vers l’union entre le Corps et l’Esprit à travers la sphère cognitive, émotionnelle et comportementale.

Un triptyque indissociable, dont il faut prendre soin, au jour le jour, afin d’atteindre un bel équilibre de vie.

Mon cadre de travail est le département des Pyrénées Orientales qui nous offre une Nature abondante et variée.

Je peux intervenir facilement en Conflent, sur la zone de Prades-Vernet-les-Bains et alentours, sur la Côte Radieuse avec comme point d’ancrage Canet en Roussillon-St Cyprien, mais aussi sur Perpignan et ses environs.

Si vous affectionnez un endroit en particulier, n’hésitez pas à m’en parler, je serais ravi de découvrir un peu de votre « vous » !

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